2019
5 octobre / 23 novembre : exposition "entre l'Ange et la Bête" par Benoît Huot
"Mont-de-Marsan Sculptures" 2019 : Les Mythes.
Mythologie qui est ici, comme souvent d'ailleurs dans l'histoire de l'humanité, incarnée par des présences animales.
Animaux transfigurés, ici magnifiés, les corps d’animaux empaillés, habillés de soieries, de dentelles et d’accessoires divers aspirent à une nouvelle vie : rêve d’éternité.
Ainsi, depuis Lascaux, en passant par l’Égypte ancienne et l’Antiquité, qu’il s’agisse en tous temps de peuples primitifs ou de ceux que nous attachons à la civilisation, les humains ont toujours placé l'animal au centre de leurs célébrations.
De cette manière, sans doute, espérons-nous parvenir à apaiser notre angoisse antédiluvienne de mortels.
L’animal comme intermédiaire, pour exorciser nos peurs : trophée de chasse dans l’art pariétal, vache sacrée dans l’Inde contemporaine, chat, taureau, crocodile, oiseau momifié dans l’Égypte ancienne, Minotaure dans l’antiquité, taureau de combat dans nos arènes aujourd'hui, tous ces animaux demeurent objets de culte religieux ou païen.
C’est cette tradition qui se déploie dans la production de Benoit Huot, poursuivant cette célébration du vivant, de Lascaux à nos jours.
Né en 1966 à Montbéliard, Benoît Huot vit et travaille à Gray (Franche-Comté).
Il est représenté par la galerie C à Neuchâtel.
L’artiste accommode toutes sortes de parures, étoffes et autres bijoux sur des animaux empaillés, chinés dans les brocantes et autre marchés. Benoit Huot construit donc une mythologie personnelle, nourrie par une hybridation de référence.
Il prépare alors ces corps figés par le temps pour une nouvelle vie, par la mise en place d’un rituel, mêlant des influences de diverses civilisations.
Qualifiées par l’artiste de “piège de conscience”, ces œuvres questionnent les notions de vie et de mort, la beauté et la répulsion, la monstruosité et la fascination.
Le divin se devine quand on contemple le travail de Benoît Huot.
https://benoithuot.fr
“Alors, là, dans ce ce village montagnard et forestier où il travaille, advient cet étonnement des vieillards comme des enfants, cet effroi devant l’énigmatique char funéraire d’on ne sait quel Roi échappé d’Homère ou de Borges, et cependant si présent, si puissamment charnel là devant eux, et chaque spectateur a des gestes d’admiration et de terreur mêlées, face à la mythique dépouille dans son sarcophage et les terribles gardiennes familières et solennelles, couvertes de fétiches pour les rituels et la magie, l'accompagnent.”
Michel Azama
Rencontre-lecture avec les éditions de la Crypte
Rendez-vous à 19h00, au 1 bis rue Saint-Vincent-de-Paul.
De l'art d'accommoder les restes !
De choses et d’autres...
"et bien d’autres choses encore ! Certaines sont plus ou moins reconnaissables, d’autres carrément innommables, plus ou moins morcelées ou écrasées, certaines sont à peine l’ombre de ce qu’elles furent, devenues presque rien, d’autres semblent intactes, juste salées et mâchouillées ce qu’il faut par le temps et les marées.
Mais aussi incroyablement différentes qu’elles soient, toutes ces choses ont la même origine : les plages où je les ramasse.
Finis les coquillages et crustacés, voici maintenant bouteilles, bidons, truc bidules et machin choses, matière première toujours renouvelée dont j’aime la beauté paradoxale.
Avec ces vestiges de notre monde, je compose mes Anthropoplages, des assemblages qui transcendent la nature de leur matériau et invitent à la réflexion sur notre manière de voir et regarder.
Pas seulement.
Ils ouvrent un espace où le monde de nos représentations entre en collision : origine et devenir s’y confrontent, esprit et matière s’y affrontent, rebut et re-beau s’y rencontrent."
C. Secq - mai 2019
Reportage à l’atelier par Arte
Caroline Secq from Caroline Secq on Vimeo.
Extrait du film diffusé dans l'émission Douce France, sur Arte en janvier 2012.
Réalisé par Xavier Lefebvre.
Ce que les autres en disent
Au bout du voyage
« Non, je ne vois pas dans l’œuvre de Caroline Secq de message de dénonciation de la pollution des mers, je ne vois pas non plus de « récup’art » de type « brut » ou « singulier »… Je vois seulement un magnifique et très personnel travail de composition, intelligent, ludique et sensible, plein d’inventivité et de plaisir dans la mise en forme, entièrement dédié à la seule sublimation d’un matériau d’une grande richesse sensuelle, chargé certes fantasmatiquement par des années de macération au gré des courants marins, mais qu’il faut prendre pour ses qualités plastiques immédiates, pour sa beauté intrinsèque et non pour ses aventures passées.
Et c’est dans ce dépassement de l’histoire vécue des objets qu’elle assemble, dans leurs retrouvailles au bout d’un long voyage, sur une autre histoire, que la création de Caroline Secq est forte, distanciée et unique. »
Pierre Souchaud- 2018
Journaliste, écrivain, artiste
Détour de mer, fortune de côte
Un chapeau noir égaré là, accroché pour l’éternité
À une patère de fortune,
Feutre las d’avoir vécu,
Béret d’une illusion.
Une trompe d’enfant, essoufflée là pour l’éternité,
Dérisoire corne de brume,
Muette d’avoir crié à cornecul,
Jouet d’une allusion.
Une automobile garée là, pendue pour l’éternité,
Entre cordage et poupée lune,
Épave blême d’avoir fondu,
Rejet d’une élision.
Tous ont nagé tant et plus qu’ils se sont échoués.
De la grève au tas, il n’y avait qu’un pas,
Un pas de coureur de rivage.
La laisse de mer embrasse au sable les objets dénaturés.
Les algues leur font une ultime parade.
Qui se rassemble, s’ensemble,
S’amasse, s’enlace,
Se tasse,
Se place.
Le tableau se fait de la défaite des choses.
De fait et cause pris en flagrant désir.
De bric et de broche,
De sac et de corde,
De vent et d’embruns,
De hasard et de choix,
D’aléa et d’aloi.
La couleur a du temps derrière elle.
Passé fané, passé présent,
Don de la mer, don de l’artiste.
Dodeline de ci de là,
Prend sa place et s’enracine,
Se camaïeu, se lutine,
Et s’épanouit dans un au-delà
De formes et de réalités
Transcendées.
Jean-Yves Méreau
Écrivain, journaliste
Objets détruits
Jouets cassés
Ça a vieilli,
C’est du passé
Tu les alignes com’ des harengs
Voir c’que ça donne, voir c’que ça rend
Tu les déranges, grands ou petits
Tu les mélanges, c’est du joli
P’têt que c’est rien, juste un machin
Mais quand c’est là, ça s’discute pas
Alors t’empiles, tu cloues, tu mixes
Tu visses, tu colles et puis tu fixes
Tout ça pourquoi ? Tout ça pour ça
Juste montrer ce qui se voit pas
Arnaud de Boisfleury,
Compositeur et musicien.
Travaille les assemblages depuis 20 ans en utilisant exclusivement du matériau récupéré sur les plages et utilisé tel quel, brut, sans ajout, peinture ou transformation.
A vécu successivement et parfois simultanément à Lille, Toulouse, Clermont-Ferrand, Paris, Santa Barbara (USA), Bordeaux.
Quelques expositions
Musée G de Sonneville, Gradignan, 2018
Château Croix-Davids, Bourg-sur-Gironde, 2018
Biennale art sacré, Lyon, 2017
Drapart, Musée de la mer, Barcelone, 2017
Comparaisons, Grand Palais Paris, depuis 2012
Musée de la sculpture romane, Cabestany, 2016
Galerie la Boucherie, Saint-Briac, depuis 2010
Le temple, Plobannalec-Lesconil, 2015
Le Patio, avec la Ville d’Anglet, 2014
Chapelle St Libéral, avec la Ville de Brive, 2013
Le Présidial, avec la ville de Quimperlé, 2011
Galerie Espace Point barre, Lille, 2010
Musée de la Création franche, Bègles, 2006
+33 6 64 33 37 98 • www.carolinesecq.com
Vernissage le jeudi 1er août 2019 à 18h00, en présence de l'artiste
Article de Serge Tachon paru dans le journal Sud-Ouest du 29 juillet : Sud-Ouest
la collection permanente du Centre d'art s'agrandit
La chemise graff "Art is resistance", by Nacoo Pariis & le boléro en tricot de jersey coton "marinière" recyclé viennent de faire leur entrée dans la collection permanente du Centre d'Art Contemporain Raymond Farbos ;
Nacoo Pariis : multimedia and contemporary Artist, fashion designer , Atypical Model and performer...
https://www.sudouest.fr/…/la-fibre-responsable
Les affiches du Centre d'art à Labastide d'Armagnac
Rappel : derniers jours !
mardi 23, mercredi 24 et jeudi 25 juillet, de 10h00 à 12h00 et de 15h00 à 18h30…
Dans le cadre de "l’Été des arts", le Centre d'art contemporain, en partenariat avec l'association Éclat, expose à Labastide d'Armagnac, place Royale, son fonds d'affiches imaginaires du collectif Contrebande…
Les affiches sont disponibles à la vente ;
Renseignements : 05 58 44 22 69
http://www.labastidedarmagnac.info/letedesarts.html
26 juin / 21 juillet: exposition OMEGA, Mathieu Sodore
L'exposition Omega présente des œuvres issues de diverses séries depuis 1991, ainsi que Cantaoras, série inédite de 2019 sur le flamenco.
Le titre de l'exposition rend hommage au chanteur Enrique Morente qui révolutionna le monde du flamenco avec l'album Omega en 1996, comme l'avait fait Camarón de la Isla en 1979 avec La leyenda del tiempo.
Ces deux opus ont en commun, entre autres, de mettre en musique des textes de Federico García Lorca, poète qui condense les passions récurrentes dans ma vie : littérature, flamenco, tauromachie...
Pour les traiter en peinture la démarche est toujours la même: jouer sur la fêlure, privilégier l'intensité, la singularité, la présence. Surtout, il s'agit davantage de poser des questions que d'y répondre.
Regarder le monde, inviter à réfléchir sont les préoccupations majeures de mon travail qui mêle matériaux du quotidien et techniques qui ne s’improvisent pas, mythologie personnelle et mythologie collective. Préoccupations qui s’accompagnent d’une volonté expressive: passion du dessin, liberté du geste, plaisir de faire.
Pas « d’effet de mode » donc mais la recherche d’une synthèse entre modernité et intemporalité du fait artistique, en somme une pratique contemporaine chargée de la responsabilité de son histoire.
En juillet 2001 il s'installe au Portugal, à Lisbonne.
Mathieu Sodore commence à exposer dans les années 80. Son travail à été depuis lors montré à de nombreuses reprises tant en France qu’à l’étranger.
En 2009, le cinéaste Floreal Peleato réalise un long-métrage documentaire intitulé La mano azul (La main bleue), consacré à la peinture de Mathieu Sodore. Projections du film en France, Espagne, Portugal, Mexique, Colombie, Allemagne, Chili, Bolivie,
En 2011, un chapitre est consacré à ce film dans l’ouvrage Biographies de peintres à l’écran, coordonné par Patricia-Laure Thivat, paru aux Presses Universitaires de Rennes.
En 2018 Mathieu Sodore écrit un livre sur la création contemporaine à Lisbonne, Lisbonne, au coeur de la création contemporaine, pour une nouvelle collection de la maison d'édition Ateliers Henry Dougier. Le livre, paru le 28 mars 2019, présente 10 artistes majeurs et 100 lieux emblématiques de la ville, d'où le nom de la collection 10+100.
D’autres activités liées à l’art alternent avec sa peinture : enseignement, illustration d’ouvrages, réalisation d’affiches, conférences.
Mathieu Sodore est représenté:
En France par la galerie Ô pêcheur de lune (Saint-Sever)
Au Portugal par la galerie Passevite (Lisbonne)

David Ceccarelli est guitariste de flamenco. Résident à Bordeaux, il a étudié la guitare flamenca à Jerez de la Frontera, où il fit la rencontre du chanteur Andrés de Jerez, avec qui il donnera ses premiers concerts. À Bordeaux, où il s'installe en 2013, il participe avec Alejandro Ugarte Mendía et Deborah "La Caramelita" à de nombreuses aventures musicales. Actuellement étudiant en Master de musicologie à Madrid, il écrit un mémoire sur l'évolution de la guitare flamenca.
(percussions), le spectacle "Paseo del ojo, la cuerda y la voz" (présentation au festival flamenco de Nîmes en 2014). Publications : "Balada Flamenca" (In8), avec JL Duzert, 2011 / "Ivoire brisé" (Atelier Baie), 2012 / Blog "Le Passage" avec Corinne Veyssière / Textes diffusées dans diverses revues (poésie, vins, flamenco...)
A l'issue des vernissages, Mathieu Sodore dédicacera son livre Lisbonne, au coeur de la création contemporaine, paru aux éditions Ateliers Henry Dougier
L'exposition OMEGA est présentée en partenariat avec le festival Arte flamenco
► Venez récupérer le dépliant pour participer au jeu de piste :
- A l’Office de Tourisme : dès le samedi 29 juin à 9h .
- Au Village du festival : mardi 2 juillet à partir de 10h.
Le jeu de piste peut débuter à partir de 10h le mercredi 3 juillet.
Les gagnants seront tirés au sort à 18h30 le jour même au Village du festival.
29 mai - 15 juin : Art en balade
Le Centre d'art contemporain des Landes, l'AGEEM, l'atelier Canopé 40 et la DSDEN40 se sont associés autour du projet "Art en balade" afin de mettre en circulation dans huit écoles participantes une oeuvre de l'artiste peintre Jean-Pierre Etchemaïté présente dans la collection permanente du Centre d'art contemporain.
Chaque classe de maternelle participante a réfléchi et travaillé autour de l'oeuvre d'Etche pour produire des réalisations qui feront l'objet d'une exposition du 29 mai au 15 juin 2019 au Centre d'art contemporain Raymond Farbos.
Les écoles participantes :
Ecole maternelle de Sanguinet
Ecole maternelle d'Hagetmau
Ecole maternelle de Bégaar
Ecole de Saint-Perdon
Ecole maternelle du Centre de Mont de Marsan
Ecole de Poyartin
Ecole de Montfort
Ecole maternelle Gallieni de Dax
3 avril / 18 mai : exposition Loïc Guston, photographie
A ce jour, il a participé à diverses expositions en Galerie, ou lors d'évènements tels que le festival du photo reportage BarrObjectif, le Salon de la photographie contemporaine de Paris ou Les Rencontres de la photographie à Arles.
Par ailleurs, les magazines ou revues tels que Photo, L'Œil De La Photographie, 36p., Visions libres, Camera ou Eye-Photo ont diffusé ses images. Ses œuvres sont présentes dans des collections privées en France et au Japon.
Les œuvres photographiques présentées pour cette exposition invitent à un voyage à la fois spatial et temporel dans l'univers d'un artiste qui fait de la mémoire le véritable lieu du regard. C’est là que tout commence et que s’organise la vision qui est la sienne.
"Entre-deux" est une série datant de 2015. Elle avait pour objet le devenir d'un Jardin botanique parisien devant subir une profonde transformation suite à un projet immobilier. Ces images gardent le souvenir d'un site chargé d'histoire tout en révélant sa beauté mystérieuse.
La série "Stigmate", initiée en 2017, est inédite. C'est une remontée dans le temps, celui d'une enfance douloureuse tant moralement que physiquement. Élaborée à partir d'un échange épistolaire, elle n'est en aucune façon un travail d’illustration mais bien l’interprétation sensible d'un vécu.
http://www.l-guston.com/
Exposition "Bulles de jazz", dessins et illustrations de Christian Cailleaux
8 février - 23 mars 2019
Le Théâtre des Lumières et le Centre d'art, dans le cadre de "jazz au Pôle", en partenariat avec Théâtre de Gascogne, invitent Christian Cailleaux, illustrateur, dessinateur.
Christian Cailleaux présentera des planches de la BD "Piscine Molitor" consacrée à Boris Vian, ainsi que des grands formats sur cet auteur.
Il illustre également son amour du jazz par d'autres dessins, dont des pochettes de disques du label Cristal Records, et par sa participation à l'élaboration des affiches de "concert rêvé" du collectif Contrebande.
http://www.cailleaux.eu/
Vernissage en présence de l'artiste le 8 février à 18h00 suivi d'un concert du Mox Quartet à 20h30
Tarif concert : 10 euros
Etienne Benoist : basse électrique
Jérémie Arnal : saxophone alto
Maxime Legrand : batterie
Didier Frébœuf : Wurlitzer, ring-modulator Moog, Microkorg
“Véritable collectif qui se structure autour d’une musique aux partitions très motiviques, aux ostinatos lyriques où viennent se greffer des moments free. Ceux-ci culminent avec le recours par le pianiste de ce qui m’a semblé être un ring-modulator (bôite à effet dont Chick Coréa chez Miles Davis et Joe Zawinul dans les premières années de Weather Report firent un abondant usage et qui consiste à déstructurer la hauteur de notes).”
Franck Bergerot, jazzmagazine.com
“Maîtrise du piano électrique, avec un mélange de fluidité et de sens de l’espace sans lequel le Fender-Rhodes (Wurlitzer ?) n’est guère praticable, grâce à une main gauche aux motifs très structurants.”
Franck Bergerot, jazzmagazine.com