Vernissage le mercredi 12 juillet à 18 h 30, en présence de l'artiste. Loiccasteluccio.wixsite.com
Exposition ouverte du mercredi au vendredi de 14 h à 19 h.
Le samedi de 10 h à 13 h et de 14 h à 18 h.
Fermeture les 1er et 11 novembre.
Le samedi 26 août à 17 h (entrée libre) >>>
Performance artistique « Te tere o te rahu'a » (« Le Voyage de l'artiste »), par Canaëlle Berthet, suivie à 17 h 30 d'une rencontre-discussion avec Canaëlle et Loïc Casteluccio
Le festival international Arte flamenco rend cette année hommage à Pascal Bats, photoreporter du journal Sud-Ouest. Cette exposition sensible et très engagée au coeur de la manifestation flamenca explore essentiellement le festival Arte flamenco de 2013, auquel s’ajoutent des images fortes des années montoises du photographe.
Cinquante et une images pour exprimer cette ambiance singulière du baile, des guitares, du cante jondo. Tout au long de vingt éditions du festival, Pascal Bats a célébré l’art flamenco, l’oeil toujours aiguisé. Le coeur flamenco aussi.
Cette exposition offrira aux visiteurs tout un ensemble de souvenirs où affleurent les sonorités noires du duende, où bruissent les robes infinies, où jaillissent les univers gitans. Ceux-là, et tous les autres.
Du 26 juin au 1er juillet / Ouverture tous les jours de 10 h à 13 h et de 15 h à 19 h / Entrée libre et gratuite
Conférences et table ronde
► Mardi 27 juin de 15 h 30 à 16 h 30
« Picasso et le flamenco »
conférence de Rafael Inglada, animée par Serge Airoldi
► Mercredi 28 et vendredi 30 juin de 15 h 30 à 16 h 30
« Les origines du flamenco »
par Olivier Deck
► Jeudi 29 juin à 15 h 30
« La place du cante dans le panorama flamenco contemporain »
table ronde animée par Serge Airoldi avec José Valencia, Sandrine Rabassa, Claude Worms, Domingo Gonzalez
En savoir plus sur les conférences et la table ronde
Entrée libre et gratuite
Exposition Laura Freeth, Kévin Chrismann, Matthieu Sanchez
« Creuser »
22 mars–17 juin 2023
Le Centre d'art contemporain Raymond Farbos accueille l'exposition Creuser (expérimentations plastiques : installations, sculptures, écrits, images, sons, vidéos), présentée par les artistes plasticiens Laura Freeth et Kévin Chrismann, ainsi que par le réalisateur, artiste vidéaste et musicien Matthieu Sanchez.
Ceux-ci abordent de nombreux sujets, au fil de leur enquête sur une moissonneuse-batteuse qui aurait été enterrée dans le Gers dans les années 80 : notamment l'agriculture et les politiques agricoles (remembrement), la ruralité, la paysannerie, le paysage, les ressources naturelles, les pratiques d'enfouissement, l'archéologie contemporaine, la mémoire, la transmission… Ils explorent et questionnent la notion de territoire, et la manière d'habiter ce territoire.
Ces bricoleurs du quotidien partent à la recherche de la moissonneuse-batteuse, l'enquête chevauchant le pistage, alimentant le mythe, croisant les rencontres. Ils deviennent le réceptacle d'anecdotes, de regrets, d'espoirs, de diverses réalités de l'agriculture. À cette époque, marquée par de grands changements concernant la politique agricole, beaucoup de choses ont été enfouies sous terre. Ce geste interroge : sous terre pour conserver ? pour cacher ? Est-ce une sépulture ? La question de l'existence d'un objet que l'on ne voit pas est aussi posée. Invisible, un objet porte sa narration et son existence par le mythe qui l'entoure, par les humains qui vont en parler. Est-ce parce qu'il est sous terre qu'un vestige peut être objet de fantasmes ? Cacher, ne pas dire, les silences habitent les champs à perte de vue.
Le projet « Creuser » se trouve dans ce troublant entre-deux, dire et ne pas tout dire, montrer, ne pas montrer ou dissimuler. Cela passe par la sculpture, la mise en scène du vivant, le film documentaire, les mots.
Laura Freeth et Matthieu Sanchez sont diplômés de l'Institut supérieur des arts de Toulouse (DNSEP art obtenu avec mention en 2013 pour Laura, en 2012 pour Matthieu). Kévin Chrismann est diplômé de l'École supérieure d'art et de design des Pyrénées (DNSEP obtenu avec mention en 2021).
Laura pratique la sculpture, elle intervient souvent sur site : les lieux deviennent alors un intermédiaire entre elle, son œuvre et le public. Ses installations sont autant d'hommages à ces lieux, aux ouvrages, à la propension de l'humain à construire, à occuper son territoire. laurafreeth.com
Kévin pratique le vagabondage, à la recherche de lieux indécis, des endroits discrets et rares, souvent sans usages précis. Il construit des installations à l'équilibre fragile, des images statiques ou en mouvement. Instagram Kévin Chrismann
Dans sa création plastique, Matthieu tâtonne pour comprendre à quel endroit, à quel moment et dans quelles limites un objet peut « être ». Il produit depuis plusieurs années une série de travaux interrogeant l'existence d'une œuvre que l'on ne peut pas voir. matthieusanchez.com
L'exposition est le reflet des recherches plastiques menées à partir des histoires et des matières qui ont été glanées durant deux années d'investigation.
Les artistes proposent d'habiter le Centre d'art (qui avant cela était un entrepôt à grains) avec ces histoires. Ils proposent également de dialoguer avec certaines œuvres de sa collection permanente.
Vernissage en présence des artistes le mercredi 22 mars à 18 h 30
Du 8 au 22 mars et du 6 au 12 mai, les artistes sont en résidence au Centre d'art
Le vendredi 12 mai à 19 h : performance à la librairie Caractères de Mont-de-Marsan
Sud-Ouest Mont-de-Marsan 20.03.2023
Exposition Yves Mollet, « Itinéraire »
1er–26 février 2023
En ouverture de sa programmation 2023, le Centre d'art contemporain Raymond Farbos accueille le peintre et dessinateur montois Yves Mollet.
Né en 1945, formé à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Nancy et à l’École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg, celui-ci se passionne tout particulièrement pour le dessin, la gravure et la peinture. Il se spécialise ensuite en architecture d’intérieur à l’École des beaux-arts de Rouen, dont il sort diplômé avec les félicitations du jury. Après une carrière d’une quarantaine d’années en tant qu’architecte d’intérieur et un long séjour dans plusieurs ateliers et académies de San Francisco, il revient à Mont-de-Marsan pour se consacrer totalement à sa passion.
L’exposition Itinéraire retrace son parcours créatif depuis une dizaine d’années.
Fort d’une solide formation classique, il travaille particulièrement le dessin de nu, son « solfège » pour la culture de l’émotion, du trait, de la lumière, du mouvement. La peinture à l'huile devient aboutissement par la composition et la couleur.
Puis il se détache progressivement de l’aspect réel de ce qu’il observe pour le traduire par son propre ressenti, cherchant au moyen de l’abstraction l’« Invisible », l’« Intérieur ».
Ainsi, nous pouvons voir les formes se remodeler, les couleurs éclater. Les sujets d’origine deviennent prétextes pour dire une vision nouvelle et personnelle. L’actualité alimente aussi sa réflexion et ce qu’il veut en traduire. Si le point de départ est connu, l’aboutissement de la toile est toujours incertain, un monde les sépare. Comme des ricochets, l’expression rebondit. Elle se précise, s’aiguise, s’intensifie, toiles après toiles. Reprenant les thèmes traités précédemment, l’artiste pousse ses recherches plus loin encore vers d’autres regards.
C’est ce chemin, sensible et intime, parfois difficile mais toujours jubilatoire, qu’il souhaite présenter et partager aujourd’hui. Son oeuvre est une ode permanente à l’émotion indicible, au ressenti, à la poésie. Elle ne provoque pas, elle propose. Chacun y trouve ce qu’il veut y trouver. Du monologue de la création naît alors le dialogue.